Nous passons près d’un tiers de notre vie au lit! Le choix d’un bon édredon est donc primordial pour notre confort. Il vaut amplement la peine d’investir dans un produit en duvet naturel: ce matériau rend de précieux services durant tout son cycle de vie.
Le duvet pousse sous le plumage secondaire des oiseaux aquatiques; il les protège du froid et de l’humidité. Par ses remarquables propriétés, il est aussi très utile comme matière de garnissage pour les édredons. Grâce à ses millions de «chambres d’air» élémentaires, le duvet naturel assure un environnement de sommeil agréable. Malgré le progrès technique, son pouvoir isolant demeure à ce jour inégalé.
Un cadeau de la nature
Les oies et les canards sont essentiellement élevés pour leur viande; leur duvet constitue cependant un précieux sous-produit. Les entreprises membres de la VSB emploient exclusivement du duvet d’animaux morts et dont l’élevage est conforme aux besoins de l’espèce. La transformation de ce duvet est réalisée avec un soin extrême. En outre, avant le remplissage, le duvet et les plumes sont lavés plusieurs fois et sont soumis à de stricts contrôles en matière d’hygiène. Plus le duvet est grand, plus l’édredon est de bonne qualité. Une marchandise de qualité se distingue par un indice de gonflant élevé, conforme aux sévères normes suisses.
Une qualité récompensée
Les édredons de qualité inférieure sont souvent décevants en termes de respirabilité, d’évacuation de l’humidité et d’accumulation thermique. En achetant un produit bon marché, l’acquéreur doit renoncer à ces propriétés. Il vaut donc la peine d’investir dans un produit de qualité: la durée de vie d’un bon édredon est de huit ans environ; ensuite, il est recommandé de le remplacer. Si l’on se base sur un prix moyen de 500 francs, en fin de compte, un édredon de qualité ne coûte que 17 centimes par nuit. Un sommeil réparateur vaut bien ce prix, non? Au lieu d’acheter un duvet neuf, une alternative consiste à le régénérer après trois à cinq ans. Son contenu est lavé, les fibres cassées sont enlevées et l’édredon est garni afin de retrouver son poids et son indice de gonflant d’origine.
Où peut-on éliminer sa duveterie usagée?
Theo Leemann*: Les édredons et les oreillers usagés peuvent être déposés, dans des sacs bien ficelés, dans les conteneurs TEXAID. Il est aussi possible d’utiliser les sacs de TEXAID, distribués régulièrement dans les foyers.
Qu’advient-il de cette duveterie?
TL: Alors que les housses sont en général éliminées pour des raisons d’hygiène, le garnissage est réutilisable. Les plumes et le duvet sont d’abord nettoyés; les plumes cassées sont enlevées, puis des plumes et du duvet neufs sont ajoutés. Ensuite, tout ce matériel est mis dans de nouvelles housses et complété par des plumes et du duvet neufs. Puis les édredons et les oreillers sont vendus dans des boutiques de seconde main.
A qui reviennent les recettes des ventes?
TL: Les recettes des ventes d’édredons reviennent aux six œuvres d’entraide TEXAID: Croix-Rouge Suisse CRS, Œuvre suisse d’entraide ouvrière OSEO, Secours suisse d’hiver, Caritas Suisse, Entraide Protestante Suisse EPER et Œuvre suisse Kolping. Cet argent est utilisé ensuite pour les divers engagements humanitaires de ces institutions.
* Theo Leemann est responsable logistique chez TEXAID Textilverwertungs SA. TEXAID est un groupement qui réunit six œuvres d’entraide et dont le but est d’organiser des collectes de vêtements.
